L’optimisation d’un SGBDR c’est avant tout
de l’artisanat. S’il suffisait de quelques lignes de code pour rendre
compte de ce qui ne va pas, il y a longtemps que Microsoft les auraient
produit.
Par
Frédéric Brouard, MVP SQL Server Sté. SQL Spot : conseil, formation, audit, tuning, optimisation... Expert SQL et SGBDR, Auteur de : • SQL, Développement, Campus Press 2001 • SQL, collection Synthex, Pearson Education 2005, co écrit avec Christian Soutou • http://sqlpro.developpez.com (site de ressources sur le langage SQL et les SGBDR). Enseignant à L'ISEN Toulon et au CNAM du Var. |
Article 2 sur 5 : Le serveur : ressources physiques, ressources logiques
Extrait :
Finalement un serveur de bases de données relationnelle Client/Serveur n’est rien d’autre qu’un ordinateur dont on a sciemment atrophié certains éléments afin de les rendre plus performant qu’un PC de bureau. Voyons ce qu’un serveur n’a peu ou prou besoin. Il n’a pas bien besoin d’un écran puisque qu’il se doit d’être scruté par l’intermédiaire d’autres machines. Il n’a pas non plus réellement besoin d’un clavier ni d’une souris pour les mêmes raisons. En revanche, nous pouvons convenir qu’il a besoin de beaucoup de mémoire comme nous l’avons vu au chapitre précédent. Il a besoin de processeurs rapides (notez le pluriel), de disques de grande capacités dotés des temps de réponses les plus courts. Ce sont donc ces trois axes que nous allons étudier dans cet article. Nous verrons cela du côté physique puis du côté logique. Nous en tirerons quelques nouvelles règles propres à établir les préconisations que tout un chacun doit pouvoir spécifier afin de choisir une machine et la configurer au mieux en fonction de son budget.