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Normalisation des noms des objets des bases de données

Cet article a pour but de vous proposer des méthodes et une normalisation interne de l'ensemble des éléments composant une base de données.
Une normalisation interne (règle propre à l'entreprise) a beaucoup d'intérêt en matière de développement informatique : elle facilite le travail de tous, en équipe, comme le travail solitaire. Elle permet de repérer facilement la nature et le contenu d'un objet par son simple nom évitant ainsi d'établir un descriptif très complet de l'ensemble des composants d'une base de données. Enfin, elle optimise l'exécution des procédures et requêtes.
Des règles simples et de bon sens sont un gage d'application facile à écrire, bien développée et surtout PORTABLE d'un environnement l'autre ou d'un SGBDR à l'autre. ♪

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1. Vocabulaire

  • Une entité est un ensemble de données cohérentes ayant des caractéristiques communes (PERSONNE, VEHICULE…).
  • Une relation (ou association) représente un moyen de relier, souvent par une action deux ou plus de deux entités (personne CONDUIT véhicule).
  • Un attribut est une propriété ou caractéristique qualifiant l'entité (personne.SEXE, vehicule.IMMATRICULATION). Il possède un nom et un type de donnée.
  • Un domaine est l'ensemble des valeurs que pourra prendre l'attribut. (sexe = [HOMME, FEMME]).
  • La cardinalité est le nombre possible des liens d'une relation (personne conduit 0 ou 1 véhicule, personne possède 0 ou N véhicules).
  • Un identifiant est un attribut ou un ensemble d'attributs permettant d'identifier de façon unique une occurrence de l'entité (le n° de sécurité sociale 1600475112335 permet d'identifier de manière unique une personne).
  • Une clef étrangère est un attribut d'une relation qui fait référence à la clef d'une autre relation, c'est ainsi que l'on pourra lier plusieurs relations.

2. Considération générales

2-1. Outil de modélisation

Toute base de données sera modélisée par un outil externe au produit cible permettant :

  • une modélisation conceptuelle (modèle logique) et physique (organisation des données) ;
  • le choix de divers et nombreux SGBDR cibles ;
  • utilisant une méthode connue et répandue comme MERISE, E/R ou UML.

Voici une liste non exhaustive de plusieurs solutions d'atelier de modélisation :

DataBase Design Studio de Chili Source Software

http://www.chillisource.com/

DeZign for DataBases de Datanamic

http://www.datanamic.com/

ERWin de Computer Associates

http://www3.ca.com/Solutions/Product.asp?ID=260

Mega Suite de Mega International

http://www.mega.com/

PowerDesigner de PowerSoft (ex AMC*Designor)

http://www.sybase.com/products/enterprisemodeling/powerdesigner

Win'Design de Cecima

http://www.win-design.com/en/index.htm

xCase de Resolution

http://www.xcase.co.il/

DataArchitect de theKOMPANYcom

http://www.thekompany.com/products/dataarchitect/

Rational Rose de Rational Software

http://www.rational.com/

Case Studio 2 de CharonWare

http://www.casestudio.fr

ER Studio de Embarcadero

http://www.embarcadero.com/

Visio de Microsoft (ex infomodeler de Synactics)

http://www.microsoft.com/office/visio/

Silverrun de Magna solutions

http://www.silverrun.com/

System Architect de Popkin

http://www.popkin.com/products/sa2001/systemarchitect.htm

Designer 2000 d'Oracle (mono base)

http://www.oracle.com/ (???)

Casewise

http://www.casewise.com/

QuickUML de Excel (Linux et Windows) de Excel Software

http://excelsoftware.com/quickumllinuxnews100.html

MacA&D / WinA&D de Excel Software

http://excelsoftware.com/richdatamodel.html

Select d'Aonix

http://www.aonix.com/

Les poids lourds sont : Power Designer (ex AMC Designor), ER Win, et Rational Rose.

Enfin, à titre d'information, voici quelques liens concernant les méthodes et outils de modélisation en tout genre :

  • http://www.cs.queensu.ca/Software-Engineering/toolcat.html;
  • http://www.aisintl.com/.

Exemple d'écran de Power Designer montrant un Modèle Conceptuel de Données MERISE :

Image non disponible

2-2. Normalisation

Les modèles devront répondre obligatoirement des trois premières formes normales (1NF, 2NF, 3NF).
Dans la mesure du possible, on respectera les formes normales de Boyce Codd (BCNF) et les 4e et 5e formes normales à condition que cela n'entraîne pas plus d'inconvénients pour l'écriture des requêtes et des traitements que d'avantages.

Rappels :

 
Sélectionnez
1NF
Première forme normale
 
Sélectionnez
Une relation est en première forme normale si et seulement si :
- tout attribut contient une valeur atomique.
* Chaque entité doit disposer d'un identifiant qui la caractérise de 
  manière unique).
 
Sélectionnez
2NF
Deuxième forme normale
 
Sélectionnez
Une relation est en deuxième forme normale si et seulement si :
- elle est en 1NF,
- tout attribut n'appartenant pas à une clef ne dépend pas que d'une partie 
  de cette clef.
* Les propriétés d'une entité ne doivent dépendre que de l'identifiant de 
  l'entité et non d'une partie de cet identifiant
 
Sélectionnez
3NF
Troisième forme normale
 
Sélectionnez
Une relation est en troisième forme normale si et seulement si :
- elle est en 2NF,
- tout attribut n'appartenant pas à une clef ne dépend pas d'un attribut non clef.
* Les propriétés d'une entité doivent dépendre de l'identifiant de l'entité 
  de manière directe
 
Sélectionnez
BCNF
Forme normale de BOYCE-CODD
 
Sélectionnez
Une relation est en Forme normale de BOYCE-CODD (BCNF) si, et seulement si :
- elle est en 3NF,
- et seules les seules dépendances fonctionnelles élémentaires 
  qu'elle comporte sont celles dans lesquelles une clef détermine 
  un attribut.
* Pour les identifiants composés de plusieurs propriétés, ces 
  dernières ne doivent pas être dépendantes d'une autre propriété 
  de l'entité.
 
Sélectionnez
4NF
Quatrième forme normale
 
Sélectionnez
Une association est en 4FN si et seulement si :
- elle est en BCFN 
- lorsqu'il existe une dépendance multivaluée élémentaire, celle-ci 
  est unique.
* Toute relation a une décomposition en quatrième forme normale qui 
  est sans perte. Cette décomposition n'est pas forcément unique.
 
Sélectionnez
5NF
Cinquième forme normale
 
Sélectionnez
Une association est en 5FN si et seulement si :
- elle est en 4FN
- et si elle ne possède pas de DJ ou bien toute dépendance de jointure 
  est impliquée par des clefs candidates de R. 
* La cinquième forme normale est une généralisation de la quatrième forme 
  normale qui nécessite de prendre en compte les dépendances de jointure 
  induites par la connaissance des clefs d'une relation

On trouvera des compléments d'information sur les formes normales aux URL suivantes :

3. Nommage des objets

Les noms des objets d'un modèle ou d'un schéma devront être significatifs et pertinents. Ils devront être constitués uniquement des caractères suivants :

 
Sélectionnez
[a .. z] + [A .. Z] + [0 .. 9] +[ _ ]

Avec les restrictions suivantes :

  • ne pas dépasser 128 caractères ;
  • ne doit pas commencer par un chiffre ;
  • ne peut avoir plusieurs caractères « blanc souligné » de suite ;
  • la casse n'a pas d'importance ;
  • le nom ne doit pas être un mot réservé de SQL (voir à ce sujet : LES MOTS CLEFS DU SQL).

ATTENTION : Autrement dit, les lettres accentuées (é à ù ï É …), les « kanas » (ç œ …), les caractères de ponctuation (, ; : ! ? …) et autres caractères spéciaux, comme le blanc, sont proscrits.

Exemples :

_TOTO

Autorisé

123TOTO

Interdit

TITI__TATA

Interdit

_toto

Autorisé (mais identique au premier)

Vérité

Interdit

ATTENTION :
On réservera les noms en minuscules aux modèles logiques et les noms en majuscules aux modèles physiques.

Exemple :

client

nom logique (entité par exemple)

T_CLIENT_CLI

nom physique (table par exemple)

et leur longueur devra tenir compte des limites du nombre de caractères utilisables dans le nom des objets du SGBDR et des variables du langage de programmation interne au SGBDR (triggers et procédures stockées).

3-1. Nom d'un serveur

Le nom d'un serveur doit commencer par le préfixe SRV_ suivi d'une indication pertinente.

Exemples :

SRV_GESTION

pour un serveur de base de données de gestion

SRV_FO

pour un serveur « front office »

3-2. Nom d'une base de données

Le nom d'une base de données doit commencer par le préfixe BD_ suivi d'une indication pertinente.

Exemples :

BD_GESCOM

Base de données de GEStion COMmerciale

BD_SUIVIPROD

Base de données de SUIVI de PRODuction

3-3. Domaines

Un domaine doit toujours commencer par le préfixe D_ suivi d'une lettre indiquant la famille du type parmi les éléments suivants :

D_A_

Domaine de famille chaîne de caractères

D_B_

Domaine de famille binaire

D_N_

Domaine de famille numérique

D_T_

Domaine de famille temporel

Il doit être suivi d'un nom indiquant l'usage.

Exemples :

D_N_POURCENT

Réel compris entre 0.0 et 100.0

D_N_ID

Numérique d'identification de type entier

D_A_ADRESSE

Chaîne de caractères varchar(32)

D_B_BOOLEEN

Booléen

Le mieux étant de partir d'une liste de domaines par défaut que l'on reprend systématiquement pour chaque base.
Par exemple :

 
Sélectionnez
CREATE DOMAIN  D_A_ADRESSE as VARCHAR(32)
 
Sélectionnez
CREATE DOMAIN  D_A_CAR as CHAR(1)
 
Sélectionnez
CREATE DOMAIN  D_A_CODE as CHAR(8)
 
Sélectionnez
CREATE DOMAIN  D_A_CODE_COURT as CHAR(4)
 
Sélectionnez
CREATE DOMAIN  D_A_CODE_LONG as CHAR(16)
 
Sélectionnez
CREATE DOMAIN  D_A_CODE_POSTAL as CHAR(8)
 
Sélectionnez
CREATE DOMAIN  D_A_LIB as VARCHAR(32)
 
Sélectionnez
CREATE DOMAIN  D_A_LIB_COURT as VARCHAR(16)
 
Sélectionnez
CREATE DOMAIN  D_A_LIB_FIXE_COURT as CHAR(32)
 
Sélectionnez
CREATE DOMAIN  D_A_LIB_FIXE_LONG as CHAR(64)
 
Sélectionnez
CREATE DOMAIN  D_A_LIB_LONG as VARCHAR(64)
 
Sélectionnez
CREATE DOMAIN  D_A_MAIL as VARCHAR(128)
 
Sélectionnez
CREATE DOMAIN  D_A_NOM as CHAR(32)
 
Sélectionnez
CREATE DOMAIN  D_A_PRENOM as VARCHAR(32)
 
Sélectionnez
CREATE DOMAIN  D_A_TEL as CHAR(20)
 
Sélectionnez
CREATE DOMAIN  D_A_TEXTE as VARCHAR(2000)
 
Sélectionnez
CREATE DOMAIN  D_A_TEXTE_BLOB as TXT
 
Sélectionnez
CREATE DOMAIN  D_A_TEXTE_COURT as VARCHAR(1000)
 
Sélectionnez
CREATE DOMAIN  D_A_TEXTE_LONG as VARCHAR(4000)
 
Sélectionnez
CREATE DOMAIN  D_A_TITRE as VARCHAR(128)
 
Sélectionnez
CREATE DOMAIN  D_A_TITRE_COURT as VARCHAR(64)
 
Sélectionnez
CREATE DOMAIN  D_A_TITRE_LONG as VARCHAR(256)
 
Sélectionnez
CREATE DOMAIN  D_A_VILLE as CHAR(32)
 
Sélectionnez
CREATE DOMAIN  D_A_TRIGRAMME as CHAR(3)
 
Sélectionnez
CREATE DOMAIN  D_B_BOOLEEN as BIT(1)
 
Sélectionnez
CREATE DOMAIN  D_B_CODE_COULEUR VARBINARY(6)
 
Sélectionnez
CREATE DOMAIN  D_N_DECIMAL as DECIMAL(16,2)
 
Sélectionnez
CREATE DOMAIN  D_N_FLOAT as FLOAT
 
Sélectionnez
CREATE DOMAIN  D_N_INT_COURT as SMALLINT
 
Sélectionnez
CREATE DOMAIN  D_N_INT_LONG as INTEGER
 
Sélectionnez
CREATE DOMAIN  D_N_NID as INTEGER VALUES > 0
 
Sélectionnez
CREATE DOMAIN  D_N_POURCENT as FLOAT VALUES BETWEEN 0 AND 100
 
Sélectionnez
CREATE DOMAIN  D_T_DATE as DATE
 
Sélectionnez
CREATE DOMAIN  D_T_DATEHEURE as DATE
 
Sélectionnez
CREATE DOMAIN  D_T_HEURE as TIME

3-4. Nom d'une entité

Elle doit commencer par un préfixe :

e_

lorsqu'il s'agit d'entité fonctionnelle

er_

lorsqu'il s'agit d'entité de référence

es_

lorsqu'il s'agit d'entité « système »

ATTENTION : L'emploi du pluriel est à proscrire.

Exemples :

e_client

entité fonctionnelle des clients

er_pays

entité de référence des pays

es_user

entité système des utilisateurs

3-5. Nom d'une relation (association)

Elle doit commencer par le préfixe R :

Exemple :

r_loue

relation « loue » entre entité e_client et e_maison

r_achete

relation achète entre e_client et e_maison

3-6. Nom d'un attribut

Le nom d'un attribut doit être suffisamment pertinent pour que l'on puisse comprendre la nature du type de données qu'il représente.

Exemple :

nom

attribut nom

date_naissance

attribut date de naissance

quantite

attribut quantité

Dans la mesure du possible on évitera les noms par trop génériques. Ainsi il conviendra de proscrire : « numero », « date », « type »…

3-7. Nom d'une table, d'une vue

Elle doit commencer par un préfixe :

T_

lorsqu'il s'agit d'une table fonctionnelle

V_

TR_

lorsqu'il s'agit d'une table de référence

VR_

TS_

lorsqu'il s'agit d'une table « système »

VS_

TJ_

lorsqu'il s'agit d'une table de jointure

VJ_

TG_

lorsqu'il s'agit d'une table générique (héritage)

VG_

Elle doit reprendre le corps du nom de l'entité, ou à défaut (table de jointure) le nom de la relation si cette dernière est nommée.
Elle doit être suffixée par un trigramme unique au sein de la base de données, permettant l'identification rapide de la table.

Exemples :

T_CLIENT_CLI

table fonctionnelle des clients

TR_PAYS_PAY

table de référence des pays

TS_USER_USR

table système des utilisateurs

TJ_ACHETE_ACH

table de jointure relation « achete »

Une vue sera systématiquement préfixée par V_.

3-8. Nom, ordre de création et taille des colonnes

3-8-1. Ordre de création

L'ordre de création et de description des colonnes devra répondre aux règles suivantes :

  • les colonnes les plus significatives et les plus utilisées seront situées en tête de la description ;
  • les colonnes les moins fréquemment modifiées ou consultées seront situées en fin de la description ;
  • les colonnes composant la clef primaire de la table devront être les premières colonnes décrites de la table ;
  • les colonnes composant les clefs étrangères devront être les suivantes ;
  • les colonnes doivent être regroupées lorsqu'elles font partie d'un sous-ensemble significatif de la table.

3-8-2. Noms

Les noms de colonnes doivent être préfixés par le trigramme de la table d'origine et reprendre le nom d'attribut.

Exemple :

CLI_NOM

colonne nom de la table T_CLIENT

CLI_DATE_NAISSANCE

colonne date de naissance de la table T_CLIENT

FAC_DATE_EMISSION

colonne date d'émission de la table facture

Certaines abréviations d'usage courant devront être utilisées :

ID

identifiant (en général clef auto-incrémentée)

NUM

numéro

REF

référence

CODE

code, codage, codification

LIB

libellé

ORD

ordre

CP

code postal

ADR

adresse

FAX

télécopie

MAIL

e-mail

TEL

téléphone

GSM

téléphone mobile

LOG

« login »

PWD

« password »

NBR

nombre

QTE

quantité

POS

position

NDX

index

MNT

montant

TX

taux

PCT

pourcentage

PUTC

prix unitaire toutes taxes

PUHT

prix unitaire hors taxes

3-8-3. Tailles des données des colonnes

En principe la taille (et le format des données) seront libres, et doivent suivre les spécifications de l'application. Cependant pour certains champs les limites seront les suivantes :

  • nom d'une personne 36 caractères ;
  • prénom d'une personne 32 caractères ;
  • nom d'une ville 32 caractères ;
  • ligne d'adresse 32 caractères, 4 lignes maximum (normalisation LA POSTE) ;
  • ville 32 caractères (normalisation LA POSTE) ;
  • titre d'une personne 5 caractères (abréviations : « M. » - « Mme. » - « Mlle. »- « Me. » pour Maître - « Dr. » pour Docteur, etc.) ;
  • code pays 3 caractères (codification internationale).

REMARQUE : il y aura lieu de rechercher systématiquement les formats des codifications internationales (normes ISO), des codifications françaises (normes AFNOR) et des codifications par branches de métiers (exemple normes NOEMIE et IRIS inter-régimes, instruction M21 pour le domaine de la santé publique).

NOTA, EN CE QUI CONCERNE LES ADRESSES : les formats donnés sont ceux de la poste française. Il y a lieu de s'y tenir dans tous les cas. La poste admet jusqu'à 4 lignes d'adresses + une ligne concernant le code postal accompagné du nom de la ville. En outre l'adresse doit être précédée en principe de nom de la personne et/ou du nom de l'organisation (sté., association, syndicat…). Dans le cas contraire, les envois en nombre ne pourront être lus par des machines automatiques et l'économie non réalisée se chiffre en milliers d'euros.

CONSEIL : en matière d'adresse il est important de spécifier le cedex dans une case « à part » afin de pouvoir faciliter la mise au point de requêtes portant sur les villes.

Ainsi une bonne formalisation d'adresse devrait répondre à la description suivante :

CLI_ADR1

 
Sélectionnez
VARCHAR(32)

CLI_ADR2

 
Sélectionnez
VARCHAR(32)

CLI_ADR3

 
Sélectionnez
VARCHAR(32)

CLI_ADR4

 
Sélectionnez
VARCHAR(32)

CLI_VILLE

 
Sélectionnez
VARCHAR(32)

CLI_CP

 
Sélectionnez
VARCHAR(8) - pour accepter les CP étranger

CLI_CEDEX

 
Sélectionnez
VARCHAR(32)

CLI_PAYS

 
Sélectionnez
VARCHAR(3) - codification internationale

3-9. Contraintes de table

Les contraintes de table devront être préfixées C_ suivi d'un indicateur du type de contrainte. Elles seront suffixées par le trigramme de table.

Indicateur de type de contrainte :

C_PK_

contrainte de table « clef primaire »

C_FK_

contrainte de table « clef étrangère »

C_UNI_

contrainte de table « unicité »

C_CHK_

contrainte de table « validité »

  • Les contraintes de clef primaire doivent reprendre le trigramme de la table d'origine.
  • Les contraintes de clef étrangère doivent reprendre le trigramme de la table d'origine et celui de la table dans laquelle elles figurent.
  • Les contraintes d'unicité et de validité doivent avoir un nom significatif.

Exemples :

C_PK_CLI

contrainte de clef primaire de la table client

C_FK_FAC_CLI

contrainte de clef étrangère de la table facture dans la table client

C_UNI_LOGIN_PASSWORD_CLI

contrainte d'unicité pour les colonnes LOGIN et PASSWORD

C_CHK_CP_CLI

contrainte de validité d'un code postal

3-10. Index

Les index doivent être préfixés X_ suivi d'un indicateur de la nature de l'index et d'un nom significatif. Ils seront suffixés par le trigramme de table.

On pourra choisir comme indicateur de nature, parmi les abréviations suivantes :

X_CSR_

index en cluster

X_BMP_

index « bitmap »

X_BTR_

index arbre équilibré

X_HCG_

index, « clef de hachage »

Exemples :

X_CSR_ID_CLI

index clusterisé de l'identifiant du client

X_BTR_NOM_PRENOM_CLI

index arbre équilibré pour nom/prenom de client

X_HCG_TEL_CLI

index en clef de hachage pour téléphone client

3-11. Procédures stockées

Les procédures stockées seront préfixées par SP_ suivi d'un nom significatif.

Exemple :

SP_CALC_TARIF

procédure stockée de calcul des tarifs

4. Documentation, ergonomie, et écriture

Les règles ci-dessous établissent la manière dont les développeurs doivent écrire les requêtes et le code afférent aux objets d'une base de données.

4-1. Écriture des requêtes

Chaque clause de requête devra être indentée :

 
Sélectionnez
MAUVAIS !!!

SELECT CLI_ID, CLI_NOM, CLI_ENSEIGNE, 
CLI_PRENOM  FROM T_CLIENT WHERE CLI_ADR_PAYS = 'F'
AND CLI_ENSEIGNE IS NULL OR CLI_ENSEIGNE =''
ORDER BY CLI_NOM
 
Sélectionnez
BON !!!

SELECT CLI_ID, CLI_NOM, CLI_ENSEIGNE, 
       CLI_PRENOM
FROM   T_CLIENT 
WHERE  CLI_ADR_PAYS = 'F' 
       AND CLI_ENSEIGNE IS NULL OR CLI_ENSEIGNE =''
ORDER  BY CLI_NOM

Toutes les colonnes renvoyées devront être nommées :

 
Sélectionnez
MAUVAIS !!!

SELECT CLI_ID, CLI_PRENOM || ' ' || CLI_NOM,
       CLI_ENSEIGNE
FROM   T_CLIENT
 
Sélectionnez
BON !!!

SELECT CLI_ID, 
       CLI_PRENOM || ' ' || CLI_NOM AS NOM_COMPLET_CLI,
       CLI_ENSEIGNE
FROM   T_CLIENT

Les noms des colonnes renvoyées ne doivent pas comporter de doublons (en particulier l'usage de l'étoile dans la clause SELECT est à proscrire) :

 
Sélectionnez
MAUVAIS !!!

SELECT *
FROM   T_CLIENT_CLI CLI
       INNER JOIN T_FACTURE_FAC FAC
             ON CLI.CLI_ID = FAC.CLI_ID
WHERE  CLI.CLI_ADR_PAYS = 'F'
 
Sélectionnez
BON !!!

SELECT CLI.CLI_ID, CLI.TIT_CODE, CLI.CLI_NOM,
       CLI.CLI_PRENOM, CLI.CLI_ENSEIGNE, FAC.FAC_ID,
       FAC.PMT_CODE, FAC.FAC_DATE, FAC.FAC_PMT_DATE
FROM   T_CLIENT_CLI CLI
       INNER JOIN T_FACTURE_FAC FAC
             ON CLI.CLI_ID = FAC.CLI_ID
WHERE  CLI.CLI_ADR_PAYS = 'F'
-- un seule fois la colonne CLI_ID
 
 
Sélectionnez
BON !!!

SELECT CLI.CLI_ID AS CLI_CLI_ID, FAC.CLI_ID AS FAC_CLI_ID,
       CLI.TIT_CODE, CLI.CLI_NOM,
       CLI.CLI_PRENOM, CLI.CLI_ENSEIGNE, FAC.FAC_ID,
       FAC.PMT_CODE, FAC.FAC_DATE, FAC.FAC_PMT_DATE
FROM   T_CLIENT_CLI CLI
       LEFT OUTER JOIN T_FACTURE_FAC FAC
             ON CLI.CLI_ID = FAC.CLI_ID
WHERE  CLI.CLI_ADR_PAYS = 'F'
-- deux fois la colonne CLI_ID avec deux noms différents

4-2. Écriture du code

Si l'éditeur texte du code en offre la possibilité, on utilisera toujours une police à espacement fixe telle que la police Courrier.

Le code devra être écrit exclusivement en majuscules, sauf contrainte particulière. Cette règle s'explique dans le sens où il est important dans un langage hôte de pouvoir faire la distinction entre le code exécuté sur le poste client et le code envoyé et exécuté sur le serveur.

Le renommage des tables dans les requêtes se fera à l'aide du trigramme.
En cas de présence de plusieurs instances de la même table en ajoutera un numéro.

Les différentes clauses et parties de clauses des requêtes devront être indentées avec un retrait d'au moins 3 caractères par type d'item. De même si dans les requêtes figure un branchement CASE.

Les jointures de table devront toujours être réalisées avec l'opérateur JOIN lorsque celui-ci est disponible.

Exemple :

 
Sélectionnez
SELECT CLI.CLI_ID, FAC1.FAC_ID,
       CASE FAC1.FAC_MODE_PAIEMENT
            WHEN 'B' THEN 'Chèque bancaire'
            WHEN 'E' THEN 'Espèces'
            WHEN 'C' THEN 'Carte de paiement'
ELSE ''
       END AS FAC_MODE_PAIEMENT
FROM   T_CLIENT_CLI CLI
       INNER JOIN T_FACTURE_FAC FAC1
             ON CLI.CLI_ID = FAC1.CLI_ID
WHERE  CLI.CLI_ADR_PAYS = 'F'
GROUP  BY FAC1.FAC_ID, CLI.CLI_ID
HAVING SUM(FAC1.FAC_MONTANT_TTC) > (SELECT MAX(FAC2.FAC_MONTANT_TTC)
                                    FROM   T_FACTURE_FAC FAC2
                                    WHERE  FAC2.CLI_ID = CLI.CLI_ID)
ORDER BY CLI.CLI_ID, FAC_MODE_PAIEMENT

Dans les procédures stockées, l'indentation sera faite :

  • pour les requêtes comme indiqué précédemment ;
  • pour les blocs de code, par un retrait pour chaque bloc d'au moins 3 caractères.

On veillera en outre à placer des commentaires courts de manière judicieuse.

Exemple :

 
Sélectionnez
CREATE PROCEDURE SP_DEV_SUPPRESSION
       @id_element integer,
       @recursif   bit
AS

DECLARE @OK integer
DECLARE @bg_element integer
DECLARE @bd_element integer
DECLARE @intervalle integer

SET NOCOUNT ON

-- démarrage transaction
SET TRANSACTION ISOLATION LEVEL SERIALIZABLE
BEGIN TRANSACTION DELETE_TREE

-- vérifie de l'existence de l'élément
SELECT @OK = count(*)
FROM   T_DEVELOPPEMENT_DEV
WHERE  DEV_ID = @id_element

-- si élément supprimé, alors retour sans insertion avec valeur -1
IF @OK = 0
BEGIN
   SELECT -1
   ROLLBACK TRANSACTION DELETE_TREE
   RETURN
END
...

4-3. Cartouche

Toute procédure stockée, trigger ou vue devra être pourvue d'un cartouche dans le code. Le cartouche devra contenir les éléments suivants :

  • le nom du développeur ayant codé l'objet ;
  • la date de réalisation ;
  • un commentaire succinct ;
  • la référence de la nomenclature si une nomenclature des éléments de code a été établie ;
  • la description des paramètres ;
  • s'il y a lieu, les modifications successives apportées au code (identifiant du codeur, date et nature).

Exemples :

 
Sélectionnez
-------------------------------------------------------
-- ACTOR V 3 - ARBODEV - GA01
-------------------------------------------------------
-- Alfred DURAND - 2001-02-17
-------------------------------------------------------
-- Gestion de l'arborescence : insertion d'un fils ainé
-- retourne 0 en cas d'anomalie
-- PARAMETRES :
--    en entrée :
--       id du père : DEV_ID (integer)
--    en sortie : 
--       id du fils inseré : DEV_ID (integer)
-------------------------------------------------------
-- MODIFICATION
-- 2001-05-11 #1 - Martine DUPONT [MDP] : 
--    bug lors du calcul si dd = df
-- 2001-05-11 #2 - Martine DUPONT [MDP] : 
--    bug lors du calcul si dd > df
-------------------------------------------------------
 
Sélectionnez
/* =================================== */
/* GESTION DE L'ARBRE DU DÉVELOPPEMENT */
/* suppression                        */
/* =================================== */
/* Frédéric BROUARD    20/11/2001      */
/* =================================== */
/* suppression d'un élément ou d'un    */
/* sous arbre                          */ 
/* =================================== */
/* paramètres :                        */
/*   id_element : integer              */
/*   recursif   : bit                  */
/* Si @recursif = 0 =>                 */
/*    suppression d'un élément          */ 
/* si @recursif = 1 =>                 */
/*    suppression d'un sous arbre       */ 
/* =================================== */

4-4. Valeur de retour

Dans la mesure du possible une procédure renverra toujours une valeur de retour sous la forme d'un entier, permettant de connaître l'état d'exécution de la procédure.

En cas de succès de la procédure, cette valeur de retour sera 0.
En cas de problème cette valeur sera :

  • une valeur négative en cas d'exception (erreur) ;
  • une valeur positive pour des valeurs limites d'exécution et des conditions d'exécution imprévues.

4-5. Usages

Voici quelques règles en usage dans l'écriture des requêtes permettant d'en optimiser l'exécution :

MAUVAIS

BON

Pourquoi?

 
Sélectionnez
SELECT * ...
 
Sélectionnez
SELECT col1, col2 ...

Le SGBDR doit faire un effort important pour rechercher les colonnes adéquates.

 
Sélectionnez
...    col>='val1'
   AND col=<'val2' ...
 
Sélectionnez
... col BETWEEN 'val1'
        AND 'val2' ...

L'opérateur BETWEEN est optimisé (sinon à quoi servirait-il ?)

 
Sélectionnez
COUNT(col) ...
 
Sélectionnez
COUNT(*) ...

Préférez le COUNT(*), le moteur va piocher dans les statistiques, cout voisin de zéro !

 
Sélectionnez
CASE col 
   WHEN ... THEN ... 
   ELSE ...
END
 
Sélectionnez
COALESCE(...)
ou
UNION

Remplacer les CASE par des COALESCE ou des opérations ensemblistes de type UNION, chaque fois que cela est possible, car la structure CASE est d'un cout exorbitant.

 
Sélectionnez
SELECT DISTINCT ...
 
Sélectionnez
SELECT ...

Évitez le mot clef DISTINCT lorsque cela n'est pas d'une absolue nécessité. Le distinct oblige à dédoublonner donc trier et si les résultats sont uniques c'est du temps de perdu.

 
Sélectionnez
... IN (1, 2, 3) ...
 
Sélectionnez
... BETWEEN 1 AND 3 ...

Évitez le IN lorsque le BETWEEN suffit

 
Sélectionnez
... WHERE col1+1 = col2+5 ...
 
Sélectionnez
... WHERE col1 = col2 + 4

Simplifiez les expressions en ayant si possible une seule colonne indexée de part et d'autre des opérateurs de comparaison, afin d'activer les index.

 
Sélectionnez
... WHERE EXISTS 
      (SELECT Col1, Col2 ...
 
Sélectionnez
... WHERE EXISTS (SELECT * ...

Dans ce cas (requête imbriquée avec opérateurs EXISTS) l'optimiseur remplace le caractère * est remplacé par une constante appropriée

 
Sélectionnez
... WHERE EXISTS 
      (SELECT ...
 
Sélectionnez
... WHERE ... IN (SELECT ...

Lorsque cela s'avère possible, remplacez l'opérateur [NOT] EXISTS par un opérateur [NOT] IN.

 
Sélectionnez
... WHERE col1 IN 
      (SELECT col1 ...
 
Sélectionnez
...FROM table1 t1
      INNER JOIN table2 t2
         ON t1.col1 = t2.col1 ...

Lorsque cela est possible, remplacez les sous-requêtes avec opérateur IN par des jointures.

 
Sélectionnez
VARCHAR
 
Sélectionnez
CHAR

Préférez le CHAR Lorsque la colonne de la table est sollicitée en recherche et/ou que l'on y ajoute un index.

 
Sélectionnez
NCHAR, NVARCHAR
 
Sélectionnez
CHAR, VARCHAR

Préférez le CHAR/VARCHAR au NCHAR/NVARCHAR lorsque l'application n'est pas multilangue. Le cout de stockage est divisé par deux.

 
Sélectionnez
FLOAT
 
Sélectionnez
DECIMAL

Pour les calculs financiers qui ne doivent pas générer d'erreurs d'écarts d'arrondis.

4-6. Documentation

On veillera à implanter dans la base de données, une table permettant de décrire les objets de la base.

Une telle table, de nom TS_DESCRIPTION_DSC pourra prendre la forme suivante :

TS_OBJ_NAME_DSC

Nom de l'objet

TS_OBJ_TYPE_DSC

Nature de l'objet (table, vue, procédure, fonction, trigger…)

TS_ATB_NAME_DSC

Nom de l'attribut

TS_ATB_TYPE_DSC

Type d'attribut (colonne de table, paramètre de procédure ou de fonction)

TS_ATB_ORDER_DSC

Position ordinale de l'attribut

TS_ATB_LENGTH_DSC

Longueur de l'attribut

TS_ATB_REQUIRED_DSC

Obligatoire

TS_DESCRIPTION_DSC

Description de l'objet (à destination des utilisateurs)

TS_OBSERVATION_DSC

Annotation de l'objet (à destination des développeurs et administrateurs)

TS_ACCESS_RULE_DSC

Règle d'accès (par exemple, combinaison binaire pour : 1 : utilisateurs, 2 : administrateurs, 4 : développeurs, 8 : chefs de projet …)

TS_APPLICATION_DSC

Règle d'utilisation par les applications clientes (par exemple, combinaison binaire pour : 1 : paye, 2 : comptabilité, 4 : gestion commerciale, 8 : …)

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